G-F1D83FRJTE
Trendy Topics

Metin Arditi: «Le cadeau, c’est de pouvoir aimer»

Quelles sont les étoiles qui les guident ou les marquent, les rencontres majeures, les personnalités qui les fascinent…

Retrouvez les constellations de nos invitées et invités

Constantinople, dans les dernières heures de l’Empire ottoman. Tel est le décor du Danseur oriental, le nouveau roman de Metin Arditi, premier tome d’une trilogie qui embrassera le XXe siècle. Comme aimanté par la ville qui l’a vu naître et qu’il a quittée enfant pour un pensionnat des bords du Léman, le romancier explore, encore et encore, une ville où, durant des siècles, langues et religions se fertilisaient les unes les autres. Avant que la violence du nationalisme ne vienne déchirer les liens et les compagnonnages.

Au cœur du roman, le personnage de Gülgül, né d’un père juif converti à l’islam et d’une mère chrétienne d’Arménie, incarne ce cosmopolitisme cher à l’écrivain. Gülgül, que l’on a déjà croisé dans plusieurs autres romans de l’auteur, est un jeune lutteur à la beauté stupéfiante. En ce mois de novembre 1918, depuis le palais de Dolmabahçe qui donne sur le Bosphore, le sultan Mehmed VI, assiste, impuissant, à l’écroulement de l’Empire. Affaire de fausses miniatures, complot contre Atatürk: Gülgül se retrouvera mêlé contre son gré à des intrigues qui font la marque de Metin Arditi.

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button