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Un monde assoiffé de matcha, jusqu’à la pénurie

Kiwami Choan? Sold out. Unkaku? Sold out. Wako? Sold out. Tenju? Sold out aussi. Sur certains sites web de producteurs japonais de thé, les commandes de matcha se suivent et se ressemblent. Marukyu Koyamaen, célèbre maison située au cœur d’Uji, près de Kyoto, avertit ses clients: «Nous avons reçu un volume élevé et inattendu de commandes au cours des derniers mois. Compte tenu de l’échelle et de la capacité de production, nous avons le regret d’annoncer que la disponibilité de tous les produits matcha, quels que soient leur taille et leur type d’emballage, sera désormais limitée». De quoi rendre vert de rage certains consommateurs de ce breuvage, devenu en quelques années la star des coffee shops, des immenses chaînes comme Starbucks au café branché du coin de sa rue – et des réseaux sociaux.

La magique poudre verte, au subtil goût mi-amer mi-umami pour ses aficionados ou à la saveur détestable de gazon pour ses détracteurs, fait défaut. La crainte de pénurie n’est pourtant pas nouvelle, la rumeur bruissant même depuis l’automne 2024, rappelait en janvier de cette année la Global Japanese Tea Association. Pas de panique, temporisait l’organisation, tout en concédant que la folie pour le matcha les prenait de court: «S’il n’est pas rare que les réserves s’amenuisent pendant les mois les plus froids, se reconstituant uniquement avec la nouvelle récolte, cette fois-ci, la situation est singulière. Nous étions perplexes face à l’engouement international suscité par cette pénurie. […] Alors que nous sommes en plein hiver, la situation commence à s’éclaircir. Si les réserves de matcha s’amenuisent, la récolte de printemps approche à grands pas.»

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