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«The Killer», quand le John Woo de Hongkong refait du John Woo à Paris

Au cours des années 1980, c’est du côté de Hongkong que s’est jouée la modernité du cinéma d’action. Dans le sillage de l’avènement d’une nouvelle génération de cinéastes se réappropriant le cantonais et n’hésitant pas à empoigner des sujets politiques et sociaux, John Woo, Tsui Hark, Johnnie To ou encore Ringo Lam proposèrent des longs métrages visuellement et narrativement novateurs, qui influenceront Hollywood au point qu’ils signeront tous, avec plus ou moins de succès, des films américains.

Né en 1947, John Woo est l’aîné de ces réalisateurs que les livres d’histoire du cinéma qualifieront de Nouvelle Vague. Influencé par Jean-Pierre Melville, comme plus tard il influencera lui-même Quentin Tarantino, John Woo tournera au début de sa carrière plusieurs comédies potaches, avant de connaître une période faste entre les milieux des années 1980 et 1990 avec des films comme Les Larmes d’un héros, Le Syndicat du crime 1 & 2, The Killer, Une Balle dans la tête et A toute épreuve. Connu pour ses combats aux armes à feu chorégraphiés comme des ballets, son utilisation virtuose des ralentis, ses colombes incarnant la vie là où il y a la mort, il a popularisé l’usage des deux flingues, un dans chaque main, qui deviendra la norme un peu partout.

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