Culture canapé
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On parle souvent de ces femmes qui, durant la Première Guerre mondiale, ont participé à faire tourner la machine à domicile quand les hommes tombaient au front. On parle moins de ce qui s’est passé au retour des hommes: comment certaines se sont démenées pour conserver les rênes de leur destin – quitte à se salir les mains.
Dope Girls, nouvelle minisérie anglaise proposée ces jours par Canal+, plonge dans le chaos du Londres de 1918, où l’armistice libère tout juste les cœurs et les mœurs. En particulier la nuit, derrière les portes dérobées des cabarets. Un monde sulfureux et clandestin sur lequel règne la terrible famille des Salucci (des Italiens, bien sûr), qui ont la fâcheuse tendance de sectionner les langues trop pendues à leur goût. Pas de quoi dissuader Kate (Julianne Nicholson), mère de famille devenue bouchère pendant la guerre et dont le mari, qui s’est donné la mort à son retour des tranchées, l’a laissée à la rue avec sa fille.
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