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Face à une contrôleuse, un
individu sans titre de transport et sous OQTF a eu un comportement
des plus inacceptable.
Les contrôleurs de la SNCF n’ont clairement pas la vie facile.
En effet, ces derniers doivent très souvent faire face à des
usagers difficiles. De quoi compliquer leurs missions quotidiennes.
En effet, il n’est pas rare que des tensions éclatent à bord des
trains. Entre les retards, les annulations ou encore les
perturbations occasionnées par des passagers agressifs ou
indécents. Les comportements problématiques sont monnaie
courante.
Un usager
exhibe son sexe devant une contrôleuse
Le 1er mai dernier, une scène surréaliste s’est produite dans un
train en direction de la gare d’Hazebrouck. Un homme de nationalité
ivoirienne a eu un comportement des plus indécents. Lors du
contrôle, il s’est révélé que ce dernier ne possédait pas
de ticket. Du coup, la contrôleuse s’est donc rapprochée
de l’homme. Mais une fois cette dernière près de lui, il a eu une
idée complètement barrée. En effet, le passager a baissé
son pantalon avant de commencer à exhiber son sexe. Et ce,
sans aucune gêne. Très vite, la SNCF a appelé la police. C”est
ainsi que les agents ont intercepté l’homme d’origine ivoirienne en
gare d’Hazebrouck.
Une personne
recherchée dans le cadre d’une OQTF
Après l’avoir arrêté, la police a placé l’homme en question en
garde à vue. Entre les mains des policiers, ce dernier a tout fait
pour ne pas se faire identifier, notamment en fournissant
une fausse identité. Mais sa tentative s’est soldée par un
échec. Face à cette tentative, les forces de l’autre ont décidé
d’interroger quelque chose qui ne ment pas : les empreintes.
Il n’a pas alors fallu longtemps pour que les agents
découvrent son identité. Ces derniers ont alors constaté
qu’il s’agissait de quelqu’un connu des services de police. Et ce,
parce qu’il était recherché dans le cadre d’une
obligation de quitter le territoire français (OQTF). Malgré
cette découverte, l’homme a refusé de collaborer avec les
policiers. Les agents ont donc décidé de le transférer vers
le centre de rétention administrative (CRA) de Lesquin le
vendredi 2 mai en fin de journée. Là-bas, l’individu attendra avant
de se faire rapatrier dans son pays.
Plus de la moitié des Français favorables à l’éloignement des
personnes sous OQTF dangereuse
La situation des personnes sous OQTF continue de faire parler en
France. En effet, certaines personnes soutiennent les autorités qui
considèrent cette mesure comme un outil de régulation
migratoire. Un système qui permet également de faire
respecter les règles. Cependant, d’autres s’y opposent et dénoncent
des pratiques jugées parfois arbitraires, des conditions
d’éloignement difficiles, voire des expulsions de personnes
vulnérables. D’ailleurs, à ce sujet, un sondage CSA réalisé par
CNews, Europe 1 et Le Journal du Dimanche a été publié le 14 avril
dernier.
Ce dernier a montré que 61 % des Français sont favorables à
l’internement des individus jugés dangereux et faisant l’objet
d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) dans des
centres de rétention située très loin de la métropole. Une idée qui
séduit plus de la moitié de la population française.
