révélations explosives sur ses vices

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Disparu en 2007, l’Abbé Pierre
pourtant connu pour son engagement en faveur des pauvres est – à ce
jour – accusé de violences sexuelles… De son vivant, le fondateur
d’Emmaüs aurait aussi été un client régulier de maisons closes
suisses malgré son voeu de chasteté.
Visé par plusieurs accusations d”agressions sexuelles comme l’a
rapporté “L’Abbé Pierre, la fabrique d’un saint” (Allary
Editions), un livre-enquête dévoilé ce 17 avril 2025, le
célèbre fondateur d’Emmaüs – décédé en 2007 – a manifestement
été protégé par le Vatican quant à ses agissements présumés.
L’Abbé
Pierre féru de prostituées, les langues se délient
En parallèle, des médias suisses se sont aussi intéressés de
près à la double vie que menait l’Abbé Pierre de son vivant malgré
son voeu de chasteté. En effet, la RTS (Radio
télévision suisse ndlr) a dernièrement exhumé les troublantes
révélations d’une prostitué suisse à son sujet. A en croire ses
dires, l’intéressée l’aurait aperçu dans une maison close.
“C’était l’abbé Pierre, je l’ai vu“, avait assuré
Grisélidis Réal sur le plateau de TF1 dans les années 90.
Une scandaleuse liaison longtemps
cachée
A l’époque, son témoignage avait littéralement choqué l’opinion
public. Peu l’avaient crue… A rappeler que dans le monde entier,
l’ex-figure de lutte contre la pauvreté fut pendant longtemps
extrêmement populaire. Si désormais
son image est entachée en raison du scandale, il y a 30 ans, il
était difficile de croire qu’il fréquentait les bordels du quartier
des Paquis, à Genève à l’abri des regards. Nos confrères ont
d’ailleurs affirmé qu’Henri Grouès de son vrai nom aurait aussi
fréquenté une femme de la communauté d’Emmaüs Genève.
Le Vatican s’en mêle contre toute
attente
Cette dernière l’aurait plusieurs fois et discrètement
accompagné lors de ses déplacements. Sollicités par la
RTS, la communauté a affirmé ne pas avoir eu vent de ces
faits. Et pourtant, ses agissements auraient bel et bien été connus
par certaines personnes qui le côtoyaient de près ou de loin. Dans
une tribune relayée par les équipes du Monde, Eric de
Moulins-Beaufort, le président de la Conférences des évêques de
France avait d’ailleurs fait d’étonnantes révélations à son
égard.
“Un traitement pour neutraliser les
prêtes déviant”
A en croire ses dires, des évêques auraient été informés
“dès 1955-1957” avant que le Vatican ne confirme à son
tour l’avoir été également
quant aux violences sexuelles commises par l’Abbé Pierre. A
noter qu’en 1957, l’Abbé Pierre avait été interné en psychiatrie en
Suisses pour “des raisons de santé“… En réalité comme
l’a rapporté une enquête de Radio France repéré par
BFMTV, le défunt “aurait subi un traitement pour
neutraliser les prêtes déviants“.
Nouvelles révélations
sur la face sombre de l’Abbé Pierre
Dans leur ouvrage précédemment évoqué et dévoilé aujourd’hui,
les journalistes Marie-France Etchegoin (La Croix) et Laetitia
Cherel ont levé le voile sur la sombre personnalité de l’Abbé
Pierre grâce aux archives qu’elles ont pu consulter : “Dès
l’automne 1955, non seulement le haut clergé français connaissait
la face noire et la dangerosité de l’abbé Pierre mais le
Saint-Siège aussi“. Une “procédure judiciaire“,
aurait été lancée par “l’organe de la curie romaine chargé de
contrôler les mœurs et la foi des membres de l’Église, le
Saint-Office“, avant d’être “freinée par les évêques en
France, vite refermée et enterrée deux ans plus tard, en
1957“.