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Il y a depuis quelques jours un nouveau chatbot sur le marché déjà bien encombré des services d’intelligence artificielle générative. Mais c’est un chatbot intéressant à double titre. D’abord parce qu’il a été créé par une société suisse, en l’occurrence la firme genevoise Proton. Ensuite car le service, appelé Lumo, se veut ultra-respectueux de la vie privée de l’utilisateur, ne stockant aucune information concernant ses requêtes.
Pourquoi Proton, connu avant tout pour son VPN, sa messagerie chiffrée ou encore son gestionnaire de mots de passe, s’aventure-t-il sur ce marché? «Moi-même, j’utilise l’IA, et parfois je veux poser des questions sensibles, mais j’hésite, car je ne sais pas ce qui sera fait de mes données, nous affirmait mercredi dernierAndy Yen, directeur de Proton. Avec notre produit, Lumo, vous pouvez bénéficier de l’IA sans cette crainte. Vous avez la garantie que vos conversations sont protégées.» Selon lui, «grâce à un chiffrement très fort, les informations que vous partagez avec notre IA ne peuvent pas être utilisées ou divulguées. L’historique de vos conversations vous appartient, personne, même Proton, n’y a accès. C’est une promesse que personne d’autre ne peut faire aujourd’hui.»
