J’ai travaillé toute ma carrière à la SNCF, voici le montant exact de ma retraite

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Aujourd’hui retraitée, Evelyne
incarne l’exemple d’une magnifique carrière passée au sein de la
SNCF. Une entreprise qui offre des avantages particuliers à ses
salariés. Notamment en matière de retraite.

Evelyne a pour rappel quitté la SNCF en 2019 après 32 ans de
service, alors qu’elle était âgée de 57 ans. Ce qui lui a permis de
bénéficier d”un
départ à la retraite anticipé grâce au régime spécial des
cheminots. Ce régime similaire à celui de la fonction publique
permet en effet aux agents de la compagnie de partir plus tôt que
la majorité des actifs français.
Son choix s’est d’ailleurs révélé particulièrement judicieux
étant donné qu’elle a ainsi échappé à la réforme des retraites de
2023 qui est encore aujourd’hui un véritable sujet de discussion
dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Un
départ anticipé à la retraite qui s’est avéré judicieux
Depuis son arrivée au sein de l’équipe de la SNCF à 25 ans,
Evelyne n’a donc jamais quitté son poste : « J’y ai
trouvé des perspectives d’évolution intéressantes, ainsi que de
nombreux avantages sociaux ». Des avantages qui incluent
notamment la possibilité de partir à la retraite plus tôt.
Un facteur déterminant dans sa décision de faire carrière au
sein de l’entreprise. Après 15 ans de service, elle a en effet pu
prétendre à un départ anticipé à 57 ans, un âge bien inférieur à
l’âge de départ en retraite habituel pour les travailleurs
français.
Un métier devenu
fatiguant et stressant
En tant qu’agent du service commercial trains (ASCT), Evelyne a
exercé principalement comme contrôleuse de train. Un métier qui, au
fil des années, a évolué et s’est compliqué. « À la fin de
ma carrière, j’étais exténuée par le comportement des
voyageurs » a-t-elle notamment confié.
L’agression verbale et la détérioration des conditions de
travail ont en effet marqué ses dernières années en activité.
Malgré cela, elle a pu valider les 167 trimestres nécessaires pour
toucher une retraite à taux plein et ainsi bénéficier d’une pension
confortable.
Une pension tout à fait
confortable
Evelyne percevait un salaire brut d’environ 2 900 euros par
mois, primes comprises, soit environ 2 200 euros nets à son départ
en 2019. Sa pension de retraite a alors été calculée sur les six derniers mois de son activité et non pas sur
la moyenne des 25 meilleures années comme dans le secteur privé.
Elle a ainsi touché une pension de 2 150 euros bruts par mois, soit
1 950 euros nets. Elle a également bénéficié d’une indemnité de
départ à la retraite équivalente à un mois de salaire, soit environ
2 900 euros.