On connaît l’assassin”, un initié craque et lâche de “lourdes révélations

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Le nom du coupable dans l’affaire
de la disparition du petit Grégory est-il connu des services de
police ? C’est ce qu’affirme un initié…
L’affaire du petit Grégory a secoué la France tout entière dans
les années 80. Pour revenir quarante-et-un an plus tôt, nous
apprenions avec effroi qu’un petit garçon avait disparu dans la
Vologne. Peu après son signalement, il est retrouvé inanimé dans le
fleuve, tout près de son domicile. Il avait les pieds et les poings
liés, de l’insuline dans le sang selon son autopsie, signifiant
qu’il a peut-être été mis dans le coma avant d’être jeté à l’eau.
Entre-temps, des corbeaux ont nargué la famille Villemin, et plus
précisément ses parents.
Une femme, d’origine guadeloupéenne, a été appréhendée, tandis
qu’une proche de la famille est suspectée d’être l’un des
corbeaux.
Qui est
responsable de la mort du petit Grégory ?
Il y a peu,
Jacqueline Jacob a dû être entendue par les autorités
compétentes. Ce, dans le cadre d’une possible mise en examen
pour association de malfaiteurs criminelle. Un motif qui fait
tiquer ses avocats. Et pour cause, il ne serait pas possible
qu’elle soit inculpée pour ça. Pour la simple et bonne raison que
la loi de l’époque ne sanctionnaient pas de tels motifs. Nous
ignorons donc si Jacqueline Jacob passera entre les mailles du
filet et bénéficiera de prescription, si elle est bien coupable,
comme le craignent les enquêteurs. Alors que le mystère plane
encore sur l’affaire Grégory, un initié a d’ores et déjà
fait des révélations fracassantes.
Des
informations occultées et des vices de procédure
Ex-membre de l’Institut de recherche criminelle de la
gendarmerie nationale (IRCGN), François Daoust a publié un livre
intitulé On connaît le nom de l’assassin. Un titre
provocateur, qui retrace tout ce qui a déjà été remâché concernant
l’affaire Grégory. Mais ce n’est pas tout. Cet ouvrage promet de
mettre la lumière sur la vérité et de faire de “lourdes
révélations” sur ce qui s’est réellement passé ce 16
octobre 1984. Daoust y raconte volontiers les “erreurs de
procédure judiciaire” qui ont fait perdre du temps aux
enquêteurs. Comme l’annulation des expertises graphologiques
ciblant Bernard Laroche. Bernard Laroche avait été relâché, puis
assassiné par Jean-Marie Villemin, le papa de Grégory, qui ne
croyait pas en son innocence.
Affaire Grégory : “On sait qui a fait ça, mais on ne peut rien
dire”, le son de cloche d’un initié
“En off, on sait ce qu’il s’est passé. Officiellement, on ne
peut pas le dire”, narre François Daoust. “On ne peut pas
en faire état, au risque sinon d’être poursuivi pour diffamation.
Mais il y avait tout”. Un secret d’État bien gardé, selon
l’officier, concernant le cas du petit Grégory. Cela étant, la
presse s’accordait, à la sortie du livre, à dire qu’il ne
s’agissait que de faux scoops et d’un tissu de mensonges
ou de vérités enrobées. Pourtant, l’initié pointe
à demi-mots le nom du coupable : Bernard Laroche. “On ne peut
plus réinterroger dans les mêmes conditions une des protagonistes
qui avait donné tous les éléments et la temporalité : Ça s’est
passé ainsi, à tel moment, à tel endroit”.