Menacée par Marie Blachère, cette boulangerie adorée pour son pain frais craint la faillite

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C’est la descente aux enfers pour
cette boulangerie. Son chiffre d’affaires est en chute libre depuis
l’arrivée Marie Blachère.
Marie Blachère fait sans nul doute parties des enseignes les
plus scrutées du moment. Grâce à sa puissance inégalée, la chaîne
de boulangerie française a réussi à se faire une place de choix
dans le paysage national. Outre cela, ses établissements sont
présents à chaque rond-point et
ses produits surpassent la concurrence. Une boulangerie en
particulier, située dans à Pont-l’Évêque, est dans le rouge depuis
son arrivée dans cette zone d’activités.
Des ventes en
chute libre pour cette boulangerie
Cela fait un moment que la Mie dorée, boulangerie située à
Breuil-en-Auge, est en difficulté financière. Pour Franck Jossic,
propriétaire de l’enseigne, cette situation est en partie due à
l’installation de la concurrence. Le boulanger qui travaille avec
sa compagne Nathalie Guezet, déplore ainsi l’arrivée de Marie
Blachère. “Depuis octobre, on a perdu 3 000 euros de chiffre
d’affaires par mois”, alerte-t-il. Son petit commerce,
installé sur la route reliant Lisieux à cette vaste zone
d’activités, bénéficiait ainsi du passage quotidien des employés.
“On a perdu pratiquement tous les petits déjeuners du matin et
les sandwichs du midi”, se plaint-il.
Les réalités du
contexte économique actuel
Même les périodes essentielles pour l’activité, telles que Noël
et de la galette des rois, ont été désastreuses. Franck Jossic qui
s’investit à fond pour revitaliser la pâtisserie, assure à ce
propos : “Pourtant, je n’ai pas changé d’ingrédients ni la
manière de faire ma came depuis huit ans. Je suis sûr qu’elle est
toujours bonne”. Outre la bonne dynamique, la boulangerie a
tout pour réussir à s’imposer dans cette zone. “Dans un village
de 1 000 habitants, une seule boulangerie qui ne prend que 15 jours
de vacances, ça devrait très bien marcher”, estime Franck
Jossic. Ce dernier reconnaît toutefois
l’impact du contexte économique actuel. “Ça se comprend.
Les gens ont moins de sous, alors ils vont au moins cher. Toutes
les boulangeries souffrent aussi de la hausse des coûts (…) Mais
on ne peut pas les répercuter sur les prix”.
“On ne veut pas faire
l’aumône”
Hélas, la crise pénalise les petites entreprises et favorise les
grandes, telles que Marie Blachère. Un coup dur pour le commerce de
Frank Jossic. Le pâtissier déplore d’ailleurs. “Je ne comprends
pas que ce type d’enseigne puisse s’installer ici en ce
moment“. Face à cette situation difficile, notamment leur
crise financière, ce dernier et sa compagne ont opté pour une
sollicitation d’aide. “On a partagé un SOS sur Facebook en
décembre, pour inciter les gens à aller dans les commerces
locaux”, déclare Nathalie Guezet. Outre, une collecte en ligne
a été mise en place pour essayer de remplir les caisses. Franck
Jossic, précise d’ailleurs à ce sujet : “On ne veut pas faire
l’aumône”.