Lionel Baier à la Berlinale: «Michel Blanc était là, avec nous»
Tout vient à point pour qui sait attendre. Avec son neuvième long métrage de fiction, La Cache (sortie le 26 mars), Lionel Baier a pour la première fois accédé à la compétition d’un grand festival européen, en l’occurrence la Berlinale, lui qui avait déjà concouru à Locarno avec Un Autre Homme (2008). Le réalisateur vaudois avait certes déjà été sélectionné à Berlin avec Prénom: Mathieu, un téléfilm de l’anthologie Ondes de choc, mais dans une section parallèle, de même qu’il avait dévoilé à Cannes La Vanité (2015) et La Dérive des continents (au sud) (2022), respectivement à l’ACID et à la Quinzaine des cinéastes. A Locarno, il avait également eu les honneurs de la Piazza Grande pour Les Grandes Ondes (à l’ouest) (2013).
Le voici donc, cette année, en lice pour un Ours d’or, qui sera décerné ce samedi soir. «Mais pour moi, cela ne change rien du tout», dit-il d’emblée lorsqu’on lui demande si cela ajoute une quelconque pression à une première mondiale. Une preuve qu’il est sincère? Alors que La Cache a connu sa séance de gala jeudi en seconde partie de soirée, il se trouve dans un train à destination de Varsovie lorsqu’on le joint par téléphone, comme s’il refaisait le voyage du personnage qu’il incarnait dans Comme des voleurs (à l’est) (2006). «Je vais y passer le week-end, car je sais très bien qu’on ne va pas me rappeler à Berlin pour le palmarès, assure-t-il. J’ai toujours l’impression que quand on fait une comédie, on ne rentre pas dans les cases. Le simple fait d’avoir été sélectionné en compétition à Berlin est déjà une vraie récompense.»
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