Le week-end dernier, une compagnie genevoise d’arts urbains a fait vibrer le public parisien
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Un lapin skateur qui saute d’une rampe à l’autre et se réceptionne en douceur. Une jeune fille à la blonde chevelure qui, à quatre de mètres de hauteur, se laisse tomber en arrière et atterrit dans les bras attentifs de cinq porteurs. Une gymnaste araignée dont le corps, à la fois souple et fort, marque l’espace de sa danse musclée. Ou encore des traceurs fous qui se balancent en haut de la plus haute des rampes avant de glisser le long des courbes accortes. Le week-end dernier, Ollie, spectacle poétique et électrique de la compagnie genevoise Urban Move Academy (UMA) a ravi le public du Théâtre du Châtelet, à Paris, dirigé par Olivier Py.
Comment cette jeune troupe emmenée par Nicolas Musin est-elle parvenue à se produire dans cette salle prestigieuse pouvant accueillir 2000 personnes? «Olivier Py a été séduit par un teaser posté sur internet et a pris le pari de nous programmer», répond le metteur en scène d’UMA qui, avec la boîte de production française Pavillon Noir, va tirer parti de cette exceptionnelle visibilité pour organiser des tournées. «Nous avons été approchés par de nombreux programmateurs et c’est super, car notre style, social et poétique, pourrait plaire à un public américain ou asiatique, habitué à de l’art urbain plus spectaculaire.»
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