«Le cycliste d’aujourd’hui est «augmenté» mais l’exploit demeure une affaire d’homme et de souffrance»

Etrange Tour de France que cette édition 2025, achevée dimanche à Paris et remportée pour la quatrième fois par le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Une majorité de coureurs, suiveurs, spectateurs racontent à haute voix un désarroi confus: ils sont atones, rincés, dépassés par «quelque chose». Pour tenter de comprendre ce qui se joue dans les tréfonds du Tour et du cyclisme, Le Temps a sollicité un esprit libre et indépendant, le Genevois Alessio di Sanzio, confident du milieu depuis quinze ans, au carrefour des équipes, des organisateurs et de la presse. Homme revendiqué de l’ombre, il représente la Suisse à l’Association internationale des journalistes de cyclisme, n’écrit pas dans le flux quotidien, mais noircit des carnets qui, un jour, pourraient donner un beau livre.

Le Temps: D’où vous vient cette affection particulière pour Tadej Pogacar?