Sur nos monts…
Chaque semaine, notre journaliste s’enthousiasme, s’énerve, s’interroge ou analyse une actualité en lien avec la Suisse. De Genève à Sankt Margrethen. De Bâle à Chiasso. Et au-delà.
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En cette fin de semaine, Le Centre aura son nouveau général pour la campagne fédérale 2027 en la personne du conseiller national valaisan Philipp Matthias Bregy. Il succède à Gerhard Pfister qui, au fil d’une décennie, est passé du statut de représentant de l’aile conservatrice «casque à boulon» à celui de «lider maximo» d’une formation politique convertie à une forme d’ultra-centrisme, version suisse du «en même temps» macronien. Une stratégie «un coup à gauche, un coup à droite» diront les âmes les moins charitables, avec des escapades régulières sur la gauche en matière sociale.
Longtemps considéré comme un handicap, ce grand écart est désormais assumé au service d’une cause: la reconquête d’un deuxième siège au Conseil fédéral, celui perdu en décembre 2003 au profit de l’UDC et de Christoph Blocher, avec le soutien du Parti radical démocratique, devenu libéral-radical (PLR). Une alliance perçue comme une trahison malgré les faits: l’UDC avait plus de 12 points d’avance sur le Parti démocrate-chrétien (PDC).
