La JLC Family de retour sur TF1, visée par des accusations d’escroquerie : l’Arcom saisie
–
Publié le – Modifié le
Après le retour de la JLC Family
sur TF1, un collectif a saisi l’Arcom afin de mettre en lumière les
agissements suspects de Jazz et Laurent Correia.
Jazz et Laurent Correia forment l’un des couples les plus
emblématiques et suivis du monde de la télé-réalité. Depuis leur
rencontre en 2017, ces derniers sont devenus inséparables. Très
vite, leur complicité a évolué, donnant naissance à une histoire
d’amour pur et sincère. Fou amoureux l’un de l’autre, les
tourtereaux ont donné naissance à quatre magnifiques enfants. Mais
malgré leur vie de famille chargée, l’influenceuse et son compagnon
n’ont pas laissé la télé-réalité. En effet, depuis 2019, ces
derniers partagent leur quotidien à Dubaï dans l’émission JLC
Family. Un véritable phénomène mêlant vie de famille, succès
entrepreneurial et défis personnels. Un programme qui a captivé des
millions de téléspectateurs.
La JLC Family de
retour sur le petit écran
Depuis son lancement, la JLC Family rencontre un véritable
succès. En effet, suivre le quotidien hors norme d’une famille dans
une villa luxueuse à Dubaï a particulièrement fait sensation auprès
des fans. Mais après plusieurs saisons sous les projecteurs,
le show a été mis en pause. Et ce, pendant trois
ans. Une éternité pour les fans qui étaient devenus accros à chaque
épisode. Mais voilà, après une attente interminable,
Jazz et Laurent Correia sont de retour sur le petit écran.
Le 21 avril dernier, les téléspectateurs de TFX ont assisté
au retour de la JLC Family pour une toute nouvelle saison.
De nouvelles aventures que les fans ne comptent pas rater.
Le premier épisode a réuni 219 000 spectateurs,
représentant 2,5 % de part d’audience. Cependant, cette
nouvelle exposition du couple est loin de ravir certaines
personnes. Sachant que l’influenceuse et son compagnon sont loin
d’être blancs comme neige.
Jazz et Laurent
Correia accusés d’escroquerie
L’arrivée de Jazz et Laurent Correia sur le petit écran ne fait
pas plaisir à un certain de groupe de personnes. Et lorsqu’on sait
que le couple s’est déjà retrouvé au centre de polémique, on
comprend. En effet, comme de nombreuses autres stars de
télé-réalité, le couple utilise son influence pour inciter les gens
à faire des placements risqués et à investir dans leurs économies.
Une méthode connue sous le nom de “Copy trading”.
Ayant confiance au couple, plusieurs personnes ont suivi leurs
conseils. Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Résultat, une vingtaine de personnes ont révélé avoir perdu
près de 60 000 euros. Persuadés d’avoir été bernés, ils
n’ont pas hésité à déposer une plainte contre X. Et ce, pour
“escroquerie en bande organisée” et
“association de
malfaiteurs“. “Ça me fait de la peine
si vous me dites que des gens se sentent bernés, car ils me
faisaient confiance. S’ils sont victimes, ils peuvent porter
plainte, je comprends”, avait d’ailleurs réagi
celle qui est victime de cyberharcèlement.
Pour le collectif, il ne fait aucun doute que la JLC Family n’a
rien à faire à l’écran. Car, permettre à Jazz et Laurent
Correia d’étendre leur influence est une façon d’approuver leur
pratique. Raison pour laquelle le collectif a demandé à
TF1 d’arrêter la diffusion de l’émission. Mais ce n’est pas tout.
Il exige également une prise de position claire sur les risques
éthiques et juridiques liés à la mise en avant du couple visé par
des accusations d’escroquerie. Pour ce dernier, le retour de la JLC
Family “amplifie des comportements
trompeurs et délétères”. Toutefois, le
collectif ne s”est pas limité à envoyer un message à TF1. Il a
aussi saisi l’Arcom. En effet, il a déposé un signalement en
demandant au régulateur de l’audiovisuel “d’examiner la
conformité de cette diffusion avec les principes de
protection du public définis par la réglementation
audiovisuelle”. Un message que l’Arcom a reçu avec succès.
“Nous confirmons la réception, par mail, du courrier du
collectif AVI et étudierons les suites à donner à cette
saisine.” Reste à savoir quelle sera la décision finale de
l’autorité.
