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«La Cinquième Femme», un classique du roman policier qui plonge dans les coulisses de la révolution hongroise de 1956

Chaque mois, Mireille Descombes présente son coup de cœur. La spécialiste de littérature noire et policière est à suivre aussi sur son blog: «Polars, Polis et Cie».

Un polar qui se passe à Budapest! Ce n’est pas courant. Et qu’il soit écrit par une Hongroise, le rend encore plus intéressant. Certes, quand elle rédige La Cinquième femme (publié en 1963), son unique polar et son premier roman en anglais, Maria Fagyas vit depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Née en 1905 sur les bords du Danube, elle a quitté son pays en 1937 en compagnie de son mari pour fuir le nazisme. Elle n’a donc pas vécu les tristement célèbres événements qu’elle évoque. Mais ses sources sont de première main. Et ses souvenirs font le reste.

La Cinquième Femme a pour décor la révolution hongroise de 1956, un espoir fou de se libérer du joug communiste. Le roman commence le 27 octobre à 18h. Dans une ville encore en proie à l’euphorie, l’inspecteur Lajos Nemetz, se rend à son travail et observe avec une distance toute professionnelle quatre cadavres de femmes alignés «sur le trottoir devant la boulangerie à l’angle de Perc Köz». Elles ont, semble-t-il, été tuées par un blindé russe alors qu’elles faisaient la queue. Quand le policier repasse au même endroit à 22h50, c’est la stupeur! Le cadavre d’une cinquième femme a rejoint les quatre autres, et cette femme, le policier l’identifie sans hésiter.

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