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Ce sont des hommes de 36 à 55 ans, qui travaillent dans leur entreprise depuis six ans et ils sont généralement décrits comme «très respectés», «extravertis» et «amicaux», avec une réputation «moyenne à élevée». C’est ainsi qu’une étude de KPMG parue cette semaine décrit le profil type du fraudeur en entreprise. Elle s’est penchée sur 669 de ces délinquants et 256 cas de fraude, examinés au cours des cinq dernières années par le cabinet d’audit à la demande des organisations concernées, soit de grandes entreprises à travers le monde. Quelques cas sont suisses.
Des résultats surprenants? Pas pour Bob Dillen, directeur du département Forensic de KPMG Suisse: «Les plus jeunes n’ont pas assez de pouvoir en entreprise pour des fraudes d’envergure. Et le fait que ces hommes inspirent souvent confiance explique aussi que des irrégularités ne soient pas détectées plus tôt.» Il relève aussi de fréquentes attitudes «narcissiques» chez ces profils, avec le sentiment «qu’ils ne pourront de toute façon pas être attrapés». Quant à la faible proportion de femmes, Bob Dillen y voit davantage une question de comportement que de sous-représentation aux postes de cadre, mais les données ne permettent pas de conclusions claires à ce sujet.
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