Donald Trump peut-il briguer un troisième mandat? Non. Le fera-t-il? Il se délecte en tout cas du suspense
Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.
«L’intérêt de Donald Trump pour un troisième mandat anticonstitutionnel, comme nombre de ses idées les plus dangereuses ou illégales, a commencé par une plaisanterie», écrivait The Atlantic fin mars. La plaisanterie tirait déjà en longueur. Elle continue. Après avoir affirmé fin janvier que ce serait «le plus grand honneur de ma vie de servir, non pas une fois, mais deux, trois ou quatre fois» lors d’un rassemblement au Nevada; après avoir demandé en février à ses invités s’ils souhaitent le voir se représenter lors d’une réception à la Maison-Blanche; après avoir soutenu sur NBC en mars qu’il ne plaisantait pas; après avoir affirmé à des journalistes à bord de Air Force One que «de plus en plus de gens me demandent de faire un troisième mandat»; Donald Trump a récidivé jeudi.
La Trump Organization vient de mettre en vente des casquettes avec l’inscription «2028», pour la modique somme de 50 dollars. «L’avenir s’annonce radieux! Réécrivez les règles avec la casquette Trump 2028», assure la boutique en ligne. «Dernière indication – même si elle est frivole – que le président souhaite briguer un troisième mandat», écrit Politico. «La perspective de briser les limites imaginaires de son pouvoir lui procure un frisson évident», ironisait The Atlantic à propos du président en mars. Le frisson est contagieux. Sur les réseaux sociaux, Eric, l’un des fils de Donald Trump, pose, satisfait, avec le nouveau couvre-chef. Et tant pis pour la Constitution.
La suite de l’article vous intéresse?
Tout comprendre, mieux s’informer: accédez au meilleur du journalisme suisse avec notre offre combinée Le Temps & Heidi.news.
Abonnez-vous en quelques clics et payez facilement avec Twint.
Je m’abonne
Vous avez déjà un compte ?
Se connecter