G-F1D83FRJTE
Trendy Topics

Grand Seiko, cette horlogerie japonaise «qui parle le même langage que les Suisses, mais utilise une autre grammaire»

Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.

«Je vous confie Grand Seiko, allez-y doucement, mais faites les choses correctement.» Sur ces mots, reçus en 2020 d’Akio Naito, président de Seiko Watch Corporation, Frédéric Bondoux, directeur de Seiko Europe basé à Paris, a officiellement ouvert le marché continental. La date de 2020 peut surprendre. Seiko bien sûr est présent depuis bien plus longtemps. La marque elle-même a une longue histoire, qui remonte au XIXe siècle, et sa sœur Grand Seiko, bien que plus récente, n’est pas une jeunette non plus, puisqu’elle a été créée en 1960. Elle avait été lancée à l’origine pour concurrencer une certaine horlogerie suisse, mais elle est restée longtemps sous le boisseau, cachée par l’essor rapide que Seiko a connu et la production de masse qui a accompagné le quartz.

Grand Seiko était connue sur le marché domestique. Très appréciée, quoique ringarde: c’était la montre que les sexagénaires s’offraient lors de leur départ à la retraite. En 2010, la maison mère décide de renforcer la marque à l’international. Commence alors un travail de fond qui mènera à la séparation des siamoises Seiko et Grand Seiko. Aiko Naito, que Le Temps a pu rencontrer à Genève, lors du salon Watches and Wonders, a mené cette délicate opération, qui est devenue un cas d’école de la gestion de marque. Quelque temps avant le rendez-vous genevois, le président de Seiko Watch Corporation, s’est rendu à Harvard pour raconter son histoire.

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button