Deux parents face à une adolescente incontrôlable. Ghostlight s’ouvre sur une séquence vue et revue, dans le bureau d’une proviseur, où Dan et Sharon apprennent que leur fille Daisy a violemment bousculé une de ses profs. Ce n’est pas la première fois qu’elle a un comportement hors la loi, mais là son renvoi semble inévitable. Employé de la voirie de Chicago, Dan est un homme taiseux qui semble, face à cette fille aussi difficile à gérer au sein de la cellule familiale qu’à l’école, s’effacer peu à peu, comme s’il voulait se soustraire à la réalité.
Un jour, une femme croisée à plusieurs reprises sur le trottoir où il effectue des travaux l’invite à participer à une répétition de la troupe de théâtre amateur avec laquelle elle prépare une représentation unique de Roméo et Juliette. Un classique shakespearien revisité par des hommes et des femmes qui, comme lui, dissimulent tant bien que mal leurs fêlures. Face à sa perplexité, elle lui dit qu’il s’agit là de sa rédemption. Elle le rassure en affirmant qu’elle plaisante, mais dans le fond elle sait qu’elle a raison. Elle a vu en Dan un homme qui avait besoin de s’accrocher à quelque chose et de permettre, enfin, à ses émotions de sortir.
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