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Genève serre encore la vis et n’acceptera plus de nouveaux élèves domiciliés hors du canton dès 2026

L’école publique genevoise n’acceptera plus de nouveaux élèves domiciliés hors du canton dès la rentrée 2026. Cette décision, communiquée mercredi, s’inscrit dans la continuité de mesures prises en 2019, devenues insuffisantes pour faire face à la hausse spectaculaire des effectifs.

Cela fait déjà six ans que les écoles genevoises n’acceptent plus de nouveaux élèves domiciliés hors du territoire, à l’exception de ceux ayant déjà commencé leur scolarité à Genève et des sœurs et frères cadets de ceux-ci. Si les enfants déjà scolarisés dans un établissement genevois pourront toujours terminer leur cycle en cours (mais pas aller au-delà), le régime de dérogation pour les fratries ne sera en revanche plus possible à partir de l’été 2026. Autre changement décidé par le Conseil d’Etat, ces restrictions concerneront aussi le secondaire II, relativement exempté jusque-là.

Le Département de l’instruction publique dénombre 2521 élèves qui n’habitent pas dans le canton, essentiellement en France ou dans le canton de Vaud: 738 au primaire, 457 au secondaire I (cycle d’orientation) et 1326 au secondaire II (collège, Ecole de culture générale, formation professionnelle et préqualifiant). Une cohorte tout sauf négligeable quand on sait l’explosion des effectifs totaux ces 25 dernières années les difficultés: de 63 545 enfants en 2000, ils sont passés à 82 711 à la rentrée de l’été dernier, soit une hausse de 30%.

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A cela s’ajoute un manque d’établissements et de salles, conséquence de la croissance démographique mais aussi des ahurissantes lenteurs genevoises en matière de construction d’école. Une particularité qui contraint l’Etat à recourir de plus en plus souvent à la pose de pavillons supplémentaires ou de maintenir en service des bâtiments vétustes et obsolètes. Ces complications sont symptomatiques d’un canton sclérosé où il faut en moyenne «dix à douze ans pour faire aboutir un projet de construction pour le secondaire», comme l’avait déploré la conseillère d’Etat chargée de l’Instruction publique Anne Hiltpold dans la Tribune de Genève.

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