En direct, guerre en Ukraine – Washington attend que Moscou présente rapidement ses conditions en vue d’un cessez-le-feu
La présence de l’Ukraine au G7, «un message fort» pour le ministre canadien
La venue du ministre des Finances ukrainien Sergii Marchenko «est un message très fort d’unité du G7 en soutien à l’Ukraine», a affirmé son homologue canadien, François-Philippe Champagne, lors de la conférence de presse d’ouverture du G7 Finances au Canada.
«C’est un grand honneur pour nous, parce que cela nous permet de mieux communiquer (aux membres du G7) des informations importantes sur la situation sur le terrain, de comprendre comment on peut agir ensemble», a déclaré Sergii Marchenko. Il a ajouté qu’il allait plaider pour que des «sanctions plus fortes» soient prises à l’encontre de la Russie, afin de pousser Moscou à faire taire les armes.
Tribunal spécial Ukraine: une immunité pour les plus hauts dirigeants n’a «aucun sens», déplore Amnesty
La création d’un tribunal spécial pour juger l’invasion russe de l’Ukraine est un «pas positif», mais l’immunité prévue pour les trois plus hauts dirigeants russes en fonction, dont Vladimir Poutine, n’a «aucun sens», a déploré mardi une responsable d’Amnesty International.
Le tribunal, dont la création a été annoncée le 9 mai à Lviv par l’Ukraine et ses alliés européens, n’a pas publié ses statuts, mais «nous savons qu’ils envisagent l’immunité pour la troïka (chef de l’Etat, chef du gouvernement et chef de la diplomatie, ndlr)», a déclaré à l’AFP Veronika Velch, directrice Ukraine d’Amnesty international, de passage à Paris.
«Donc, vous ne pouvez poursuivre ni Poutine ni (Sergueï) Lavrov, ni le Premier ministre tant qu’ils sont en fonction», a-t-elle poursuivi, relevant que le président russe pouvait encore rester des années au pouvoir.
Rubio dit que les Etats-Unis ne font aucune «concession» à Poutine
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a assuré mardi que les Etats-Unis n’ont fait aucune «concession» à la Russie, en réponse aux critiques de la politique de l’administration Trump vis-à-vis du conflit en Ukraine.
«Il n’a pas obtenu la moindre concession»,
a déclaré Marco Rubio à propos du président russe Vladimir Poutine, devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Il était interrogé par une élue démocrate, la sénatrice Jeanne Shaheen, selon laquelle le président russe cherchait «à gagner du temps» en l’absence de pressions américaines ou de nouvelles sanctions, comme celles adoptées mardi par l’Union européenne.
L’armée va inspecter la brigade formée en France, au coeur de scandales
L’armée ukrainienne a annoncé mardi lancer une inspection de la brigade «Anne de Kiev», formée et équipée par la France pour soutenir l’Ukraine face à l’invasion russe mais qui se trouve depuis des mois au cœur de scandales concernant des malversations et désertions.
Cette unité, qui est officiellement la 155e brigade mécanisée, était destinée à être une force de combat performante de l’armée ukrainienne et célébrée par les présidents Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky comme un symbole de la coopération militaire entre Kiev et Paris.
Mais depuis son déploiement sur le front, elle multiplie les controverses concernant des pénuries d’équipements, notamment des drones, et des abandons de poste en masse parmi ses soldats.
L’UE adopte formellement un 17e paquet de sanctions contre la Russie
L’Union européenne a adopté mardi un 17e paquet de sanctions contre la Russie, qui cible de nouveaux navires pétroliers «fantômes» utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes contre les exportations de pétrole russe, a annoncé la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
Ce nouvel ensemble, en discussions depuis plusieurs semaines, cible 189 nouveaux navires fantômes utilisés par la Russie et une trentaine d’entités accusées d’avoir aidé Moscou à contourner les sanctions déjà mises en œuvre. Au total, ce sont 342 navires qui sont désormais dans le collimateur de l’Union européenne, selon un communiqué des Vingt-sept.
L’UE et le Royaume-Uni annoncent de nouvelles sanctions contre la Russie
Le Royaume-Uni a annoncé mardi avoir pris une nouvelle série de sanctions contre la Russie, visant notamment les secteurs de la défense, l’énergie et la finance, dans une démarche coordonnée avec l’UE qui a annoncé un 17e paquet de mesures restrictives contre Moscou. Les 100 nouvelles sanctions britanniques visent notamment 18 navires de la «flotte fantôme» utilisée par la Russie pour exporter ses hydrocarbures en contournant les sanctions déjà existantes.
Volodymyr Zelensky accuse la Russie «d’essayer de gagner du temps» pour «poursuivre» son invasion
Le président ukrainien accuse mardi la Russie «d’essayer de gagner du temps» en faisant traîner les discussions en vue d’un cessez-le-feu dans le seul but de «poursuivre» son invasion de l’Ukraine, au lendemain d’un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump sans résultats tangibles.
Spoke with President of Finland @AlexStubb.
We informed each other about our contacts with partners and discussed details of yesterday’s conversation with @POTUS. The key point is that diplomacy aimed at peace must be well-coordinated and focused on tangible outcomes.
It is… pic.twitter.com/UuOMsR2h3V
— Volodymyr Zelenskyy / Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) May 20, 2025
Il est évident que la Russie tente de gagner du temps afin de poursuivre sa guerre et son occupation
, a indiqué sur les réseaux sociaux le président ukrainien, dénonçant les «conditions irréalistes» de Moscou.
L’Union européenne suspendue à une «réaction forte» de Washington
L’Union européenne espère une «réaction forte» de la part des Etats-Unis si la Russie continue à refuser un cessez-le-feu en Ukraine, déclare ce mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. «Les Etats-Unis ont déclaré que si la Russie n’acceptait pas un cessez-le-feu inconditionnel, il y aurait des conséquences. Nous voulons donc voir ces conséquences», a-t-elle déclaré peu avant le début d’une réunion des ministres de la Défense de l’UE à Bruxelles.
En images – Près du front ukrainien, la beauté quoi qu’il en coûte
«Je serai belle, même si on me retrouve sous les décombres», dit à l’AFP cette opératrice de grue de 50 ans aux cheveux sombres, dans un salon où elle est venue faire retoucher son maquillage permanent. — © TETIANA DZHAFAROVA / AFP
Mais pour Olena Sologoub (à droite), se chouchouter, c’est refuser de laisser la guerre engloutir sa vie entière. — © TETIANA DZHAFAROVA / AFP
Kateryna Seledtsova, énergétique cheffe d’entreprise de 33 ans, fréquente tous ces lieux assidûment: coiffeur une fois par mois, manucure, pédicure, esthéticienne toutes les trois semaines. — © TETIANA DZHAFAROVA / AFP
Après son coup de fil avec Vladimir Poutine, Donald Trump laisse l’Ukraine et la Russie négocier directement
Moscou n’a pas annoncé de cessez-le-feu en Ukraine comme l’espérait le président américain. Washington était de plus en plus irrité par le manque de résultats pour mettre fin au conflit mais a jusqu’ici rechigné à augmenter la pression sur Vladimir Poutine.
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Soupçonnés d’espionnage pour la Russie, trois hommes sont jugés en Allemagne
Trois Germano-Russes, soupçonnés d’avoir transmis des informations à Moscou et préparé des actes de sabotage visant l’aide à Kiev, sont jugés à partir de mardi en Allemagne, pays secoué par de nombreuses affaires d’espionnage depuis l’invasion de l’Ukraine. Ce procès devant le tribunal de Munich illustre une nouvelle fois les tensions entre l’Allemagne et la Russie, soupçonnée d’être derrière des campagnes de déstabilisation des alliés européens de Kiev.
Le président ukrainien se dit prêt à négocier «en Turquie, au Vatican ou en Suisse»
«L’Ukraine est prête à négocier directement avec la Russie dans n’importe quel format permettant d’obtenir des résultats», a déclaré lundi Volodymyr Zelensky. «Turquie, Vatican, Suisse, nous étudions tous les lieux possibles» pour de tels pourparlers, a-t-il ajouté.
«Il n’est pas nécessaire de convaincre l’Ukraine et nos représentants sont prêts à prendre des décisions concrètes durant les négociations. Ce qu’il faut, c’est une disponibilité similaire de la part de la Russie de s’engager dans des discussions sérieuses», a écrit le président ukrainien sur le réseau social X.
I spoke with @POTUS twice today. First, we had a one-on-one call before his conversation with the head of Russia, and later we spoke together with President Trump and European leaders President @EmmanuelMacron, Prime Minister @GiorgiaMeloni, Federal Chancellor @bundeskanzler,… pic.twitter.com/mm6a0Pro84
— Volodymyr Zelenskyy / Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) May 19, 2025
De nouvelles sanctions américaines «seraient déterminantes», selon Volodymyr Zelensky
De nouvelles sanctions américaines imposées à la Russie «seraient déterminantes» sur sa capacité à poursuivre son invasion de l’Ukraine, a affirmé hier soir Volodymyr Zelensky, soulignant qu’il fallait toutefois «travailler dur» pour convaincre Washington, au moment où Donald Trump souhaite normaliser les relations américano-russes:
Des sanctions bancaires et énergétiques américaines détermineraient en grande partie si (Vladimir) Poutine et l’armée russe continueront à tirer profit de cette guerre ou s’ils seront confrontés à de graves difficultés économiques.
Volodymyr Zelensky dit ne pas avoir de détails sur un éventuel «mémorandum» avec Moscou, mais prêt à étudier l’offre russe
Le président ukrainien a dit lundi ne pas avoir de détails à ce stade sur un éventuel «mémorandum» avec Moscou en vue d’un potentiel accord de paix, comme évoqué entre Vladimir Poutine et Donald Trump selon le Kremlin, mais que Kiev serait prête à étudier l’offre russe.
«Pour l’instant, je n’en sais rien», a-t-il reconnu lors d’une conférence de presse à Kiev. «Une fois que nous aurons reçu le mémorandum ou les propositions des Russes, nous serons en mesure de formuler notre vision en conséquence, telle que nous la concevons», a-t-il ajouté.
Le président américain assure que la Russie et l’Ukraine vont «démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu»
«La Russie et l’Ukraine vont démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu, et de manière plus importante, en vue d’une fin à la guerre», a assuré le président américain lundi soir. «Que le processus commence!», a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social. Il n’est pas parvenu cependant à obtenir le cessez-le-feu immédiat auquel il exhortait Kiev et Moscou.
Les négociateurs ukrainien et russe se sont appelés pour parler de l’échange prévu de prisonniers
Volodymyr Zelensky a affirmé que les négociateurs en chef ukrainien et russe se sont appelés lundi pour parler de l’échange de prisonniers prévu entre les deux camps, trois jours après l’annonce de cette opération à l’issue de pourparlers bilatéraux en Turquie.
Le ministre ukrainien de la Défense Roustem «Oumerov s’est entretenu avec la partie russe, avec le chef de leur délégation» Vladimir Medinski, a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse, disant espérer «un résultat dans les jours ou les semaines à venir». Vendredi, Moscou et Kiev avaient annoncé s’être mis d’accord sur un échange de prisonniers «1.000 contre 1.000».
Les Européens vont renforcer leurs sanctions contre la Russie
Les principaux alliés européens de l’Ukraine se sont entendus pour «accroître la pression» sur Moscou en renforçant les sanctions, a indiqué le gouvernement allemand lundi après l’entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Selon le compte-rendu officiel par Berlin d’un entretien entre le président américain et des dirigeants européens, «les participants ont annoncé qu’ils allaient accroître la pression sur la partie russe par le biais de sanctions».
La Russie prête à travailler avec l’Ukraine sur un mémorandum concernant «un éventuel traité de paix»
Le président russe a également lundi que la Russie était prête à travailler avec l’Ukraine sur un «mémorandum» concernant «un possible traité de paix» entre les deux pays, après plus de trois ans d’offensive à grande échelle des forces russes chez son voisin.
«La Russie proposera et est prête à travailler avec la partie ukrainienne sur un mémorandum concernant un possible futur traité de paix», a dit Vladimir Poutine à la presse à l’issue de son entretien téléphonique avec Donald Trump.
Vladimir Poutine dit avoir eu une conversation «utile» avec Donald Trump
Le président russe Vladimir Poutine a qualifié lundi d’«utile» la conversation téléphonique de «plus de deux heures» qu’il a eue avec son homologue américain Donald Trump au sujet du conflit en Ukraine.
Cette conversation «a été très instructive et très franche», a dit M. Poutine dans une courte déclaration à la presse après son appel avec M. Trump. «Dans l’ensemble, je pense qu’elle a été utile à cet égard», a-t-il ajouté.
Amnesty International promet de «continuer son travail» en Russie
L’ONG Amnesty International a promis lundi de «continuer son travail» pour la défense des droits humains en Russie après avoir été déclarée organisation «indésirable» par Moscou, une mesure qui entraîne l’interdiction de ses activités dans le pays.
«Nous continuerons à travailler sans relâche pour que tous les responsables de graves violations des droits de l’homme, que ce soit en Russie, en Ukraine ou ailleurs, soient traduits en justice», a écrit l’organisation basée à Londres dans un communiqué.
La Russie interdit Amnesty International, déclarée indésirable
Le parquet général russe a déclaré lundi «indésirable» l’ONG de défense des droits humains Amnesty International, une mesure qui interdit ses activités en Russie. «Le siège londonien d’Amnesty est le centre de préparation de projets russophobes mondiaux financés par les complices du régime de Kiev», a dénoncé le parquet russe dans un communiqué.
Le parquet accuse l’ONG de «faire tout son possible pour renforcer la confrontation militaire dans la région, justifier les crimes des néo-Nazis ukrainiens et d’appeler à augmenter leur financement».
Les Russes qui travaillent pour les organisations concernées, les financent ou collaborent avec elles, peuvent également être passibles de poursuites judiciaires. Sur son site, Amnesty International décrit notamment la Russie comme un pays qui «continue sa guerre d’agression contre l’Ukraine» et où «les droits à la liberté d’expression, un rassemblement et une association pacifiques restent sévèrement restreints».
La Russie a dressé pour la première fois une liste d’organisations «indésirables» en 2015. Elle compte désormais 223 organisations.
L’appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine est «évidemment important», selon le Kremlin
L’appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine est «évidemment important», a reconnu lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assurant que Moscou «apprécie beaucoup» la «médiation» américaine dans cet épineux dossier.
Selon lui, Moscou souhaite, «bien sûr», «atteindre (ses) objectifs» en Ukraine «par des moyens politiques et diplomatiques», après plus de trois ans de son invasion qui a entraîné la mort d’au moins des dizaines de milliers de personnes, civiles et militaires confondues.
Avant l’entretien, le porte-parole du Kremlin avait également dit s’attendre à un travail «laborieux» et «peut-être long» en vue d’un règlement du conflit, évoquant «de nombreuses nuances qui doivent être discutées».
L’appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine a commencé
L’appel entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine pour évoquer la guerre en Ukraine a commencé, a annoncé lundi la Maison Blanche.
Le président américain avait affirmé samedi sur sa plateforme Truth Social que cet entretien aurait pour objectif de «mettre fin au bain de sang» en Ukraine, avec l’espoir «qu’un cessez-le-feu aura lieu».
La Russie interdit Amnesty International
Le parquet général russe a déclaré lundi «indésirable» l’ONG de défense des droits humains Amnesty International, une mesure qui interdit ses activités en Russie, en pleine répression de la société civile et de toute voix critique dans le pays depuis le début de l’offensive en Ukraine. «Le siège londonien d’Amnesty est le centre de préparation de projets russophobes mondiaux financés par les complices du régime de Kiev», a dénoncé le parquet russe dans un communiqué.
«Conversation franche» entre Copenhague et Pékin sur le soutien chinois à la Russie
Le ministre danois des Affaires étrangères a eu une «conversation franche» avec son homologue chinois sur le soutien «problématique» de Pékin à la Russie dans la guerre en Ukraine, a-t-il indiqué lundi à l’occasion d’un déplacement en Chine. «J’ai eu une conversation franche avec mon homologue chinois, notamment pour demander l’arrêt du soutien chinois, profondément problématique, à la guerre d’agression de la Russie en Ukraine et d’user plutôt de son influence auprès de Moscou pour mettre fin à la guerre», a dit Lars Løkke Rasmussen, cité dans un communiqué de son ministère.
Le Kremlin dit «préférer» un règlement «diplomatique» du conflit en Ukraine
Le Kremlin a dit lundi «préférer» un règlement «diplomatique» du conflit en Ukraine, en amont de l’appel «important» attendu à 16h (heure suisse) entre les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump. «Il est préférable, bien sûr, d’atteindre nos objectifs par des moyens politiques et diplomatiques», a affirmé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. L’entretien téléphonique est «évidemment une conversation importante compte tenu des pourparlers qui ont eu lieu à Istanbul», a-t-il ajouté.
Des échanges téléphoniques de l’Europe avant le coup de fil Trump-Poutine
Les dirigeants français, britannique, allemand et italien se sont entretenus dimanche par téléphone avec le président américain Donald Trump, la veille de son échange téléphonique avec Vladimir Poutine pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine, a indiqué Londres. Des appels confirmés par le président français, Emmanuel Macron.
I spoke tonight with @POTUS, @Keir_Starmer, @Bundeskanzler and @GiorgiaMeloni after our talks in Kyiv and Tirana.
Tomorrow, President Putin must show he wants peace by accepting the 30-day unconditional ceasefire proposed by President Trump and backed by Ukraine and Europe.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 18, 2025
Les chefs d’Etat et de gouvernement «ont discuté de la situation en Ukraine et du coût catastrophique de la guerre pour les deux parties», a expliqué un porte-parole du bureau de Keir Starmer dans un communiqué. «Dans la perspective de l’appel du président Trump avec le président [russe Vladimir] Poutine, les dirigeants ont échangé sur la nécessité d’un cessez-le-feu inconditionnel et sur celle pour le président Poutine de prendre au sérieux les pourparlers de paix.»
Après les pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou vendredi en Turquie, les chefs d’Etat et de gouvernement «ont également discuté du recours à des sanctions si la Russie ne s’engage pas sérieusement dans un cessez-le-feu et des pourparlers de paix», selon Downing Street.