Furax, Leïla Bekhti (41 ans) s’indigne après un casting : “La faute d’être arabe”

–
Publié le
Leïla Bekhti a toujours été fière
de ses origines algériennes. Etant une femme « arabe »,
le monde du 7ème art ne lui a pas toujours fait de cadeaux à ses
débuts… Bouleversantes confidences !
Ce jeudi 6 mars, Leïla Bekhti fête son 41ème anniversaire ! Un
bel événement qu”elle aura certainement la chance de célébrer avec
son cercle intime. Dans l’industrie du 7ème art, la pétillante
brune a brillamment démontré qu’elle pouvait jouer des rôles aussi
variés que touchants.
Leila Bekhti recalée
lors d’un casting
Ayant grandit en banlieue parisienne, l’actrice d’origine
algérienne s’est passionnée pour le théâtre dès son plus jeune âge.
Mais au cours d’un entretien pour Grazia, Leïla Bekhti a
évoqué les difficultés qu’elle a rencontrées au début de sa
carrière, notamment le racisme dont elle a été victime avant de
s’illustrer dans Sheitan (2006). “J’avais passé un
casting, et j’étais arrivée en finale face à une blonde aux yeux
bleus”, a t-elle rapporté. “Le réalisateur m’a appelé pour
s’excuser et me dire qu’il n’avait pas prévu qu’une arabe arrive en
finale”.
“Il n’avait pas le temps de réécrire
le film”
Manifestement, “le tournage commençant deux semaines plus
tard, il n’avait pas le temps de réécrire le film”. “Ce
n’est pas grave”, aurait alors répondu la grande amie de
Géraldine Nakache à son interlocuteur et de souligner : “C’est
comme si j’avais une maladie, la maladie arabe, où que j’avais
fauté, la faute d’être arabe”. Un événement marquant et
humiliant qu’elle n’oubliera probablement jamais : “Alors on en
est encore là, à réécrire un film pour une question d’origine du
personnage ?“. Désormais, Leïla Bekhti n’hésite plus à réagir
lorsque la ligne rouge est franchie.
La star tape du poing
sur la table
“Si une amie me parle de disparité de salaire qu’elle subit
ou un proche me raconte qu’il ne trouve pas de travail, malgré ses
diplômes, à cause de son nom d’origine étrangère, ça m’interpelle
évidemment !“, a rapporté
l’épouse de Tahar Rahim pour Marie Claire. “Mais
je n’aime pas qu’on réduise la nature d’une personne à son genre ou
ses origines“. Pour appuyer ses dires, elle a également ajouté
: “Je me souviens, pendant la promo de Tout ce qui brille, un
journal voulait faire un papier sur Géraldine Nakache qui
m’inviterait à faire Shabbat chez elle et moi qui l’inviterait à
fêter Ramadan (…) Mais surtout pas !“.
“C’est l’éducation qui enrichit, et
non l’origine”
A ses yeux, “Géraldine, c’est (sa) sœur tout court, pas (sa)
sœur juive. “Et si je vais faire Shabbat chez elle, c’est juste
parce que sa mère fait les meilleures boulettes de veau du monde,
point“, a ajouté
l’heureuse maman de quatre enfants. Ayant appris à parler
“couramment l’arabe grâce à (sa) grand-mère qui habitait
avec” sa famille, Leïla Bekhti estime que “la vraie
richesse qu’elle a “reçue de (sa) famille, c’est une immense
sécurité affective” : “Ma double culture, ce n’est pas un
apport qui se liste, mes parents ne nous ont pas éduqués ainsi avec
mon frère et ma sœur. C’est l’éducation qui enrichit, et non
l’origine“.