Euro 2025 – La volcanique filière de l’Islande, qui affrontera la Suisse dimanche à Berne
Au plus profond de l’hiver, l’Islande est plongée dans la nuit. Les insulaires profitent bien de quelques heures de «soleil» par jour. Mais celui-ci est pâle, si tant est qu’il ne soit pas complètement masqué par de lourds nuages. Sans parler des vents à décorner les moutons qui balaient les lieux. Le climat hostile permet certes au pays d’afficher une production littéraire record. Mais il ne donne, a priori, pas franchement envie de chausser les crampons. Pourtant, malgré une compétition internationale incroyablement féroce, les footballeuses et footballeurs islandais affichent des performances bluffantes sur les terrains du monde entier, où s’exportent sans peine la majorité des cadres des équipes nationales.
Côté masculin, on pense aux exploits récents à Chelsea et Barcelone d’Eidur Gudjohnsen, considéré comme le meilleur joueur islandais de l’histoire. Au rôle en vue de Johann Berg Gudmundsson à Burnley, qui vient de remonter en Premier League anglaise. Ou encore à l’extraordinaire aventure collective des Strakarnir okkar («nos garçons» en français) lors de l’Euro 2016, qui avait vu l’équipe nordique terrasser l’Angleterre (2-1) pour rejoindre les quarts de finale de la compétition. Leur meilleur résultat à ce jour.