Eric Fottorino rend hommage à la culture algérienne dans un beau roman en quête de racines et de père
Au début des années 1990, à Paris, Jean Foscolani s’apprête à publier son premier roman, Des gens sensibles. Son attachée de presse, Clara, défend son œuvre avec passion. Elle présente le jeune homme à Saïd, son amant. Ce célèbre écrivain algérien vit, traqué, dans la peur: les islamistes, qui ont assassiné l’un de ses fils, ont également juré sa perte.
Clara boit du champagne, Saïd du whisky. Le couple tente de noyer ses angoisses dans une série de fêtes. Ils s’aiment avec l’énergie du désespoir: «Entre Saïd et Clara, ce n’était pas vraiment de l’amour. C’était pire. Chacun flairait sur l’autre l’odeur de la mort.» Avec Jean Foscolani, ils forment un trio énigmatique.
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