«En communication de crise, le plus dur est de rétablir la confiance»
Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.
A l’entrée du bureau de FTC communication, dans le quartier genevois de Plainpalais, est affiché le «code d’Athènes», à savoir le code d’éthique international des relations publiques. Une note d’intention pour François Huguenet, l’un des codirecteurs de cette agence de communication et de relations publiques. Particulièrement actif en Suisse romande, ce consultant conseille depuis maintenant vingt ans les entreprises faisant face à une situation inéluctable: la crise. Récemment, plusieurs institutions ont vu leur image publique écornée. Des privés comme Tesla, minée par les frasques d’Elon Musk, Nestlé et ses eaux minérales, ou le secteur public, comme le canton de Vaud avec l’affaire Dittli. Face aux risques d’emballement amplifié par les réseaux sociaux, les relations publiques ont acquis un rôle déterminant. Témoin de la métamorphose de cet écosystème économique, François Huguenet s’exprime sur les nouvelles modalités de la communication de crise. Un secteur dans lequel il est, aujourd’hui plus que jamais, important de «faire son travail proprement.»
Le Temps: Qu’est-ce qu’on entend par «crise» dans le milieu des relations publiques?