«Depuis 21 mois, 28 enfants sont tués en moyenne chaque jour à Gaza»
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Chaque semaine, le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) publie un compte rendu de la situation à Gaza. «Je peux déjà vous dire que le prochain sera pire, explique sa porte-parole à Gaza, Olga Cherevko. Les gens qui semblaient garder encore quelques forces, qui se montraient résilients, aujourd’hui ils abandonnent.» Dans son dernier bulletin, mercredi passé, le bureau, qui a un siège à Genève, indiquait que plus d’un million d’enfants étaient victimes de la famine ou de malnutrition et que plus de deux millions de personnes étaient concentrées sur 45 km², alors que 88% du territoire de Gaza a été transformé en zone militaire israélienne.
Ce week-end, l’Etat hébreu a annoncé assouplir son blocus pendant une semaine en levant les barrières douanières sur les denrées alimentaires, les médicaments et le carburant en provenance d’Egypte. Tel-Aviv promet de désigner des itinéraires sûrs pour les convois humanitaires de l’ONU. Dimanche, une centaine de camions chargés d’aide ont pu traverser la frontière. «C’est un progrès, a réagi Tom Fletcher, sous-secrétaire général de l’ONU et coordinateur des affaires humanitaires et de l’aide d’urgence. Mais une aide considérable est nécessaire pour éviter la famine et une crise sanitaire catastrophique.»