La Suisse s’est-elle enrichie grâce à ses relations avec le IIIe Reich? Une vérité capitale
OPINION. Ni la BNS, ni les banques privées n’ont profité des relations économiques de la Suisse avec Berlin pendant la Deuxième Guerre mondiale, écrit l’historien Christophe Farquet, pour qui c’est bien la non-belligérance de la Confédération qui est à l’origine de la prospérité à long terme de la Suisse
Le maintien de l’indépendance de la Confédération pendant la Seconde Guerre mondiale tient bien plus aux stratégies militaires de l’Allemagne qu’aux achats d’or de la Banque nationale (LT du 01.04.2025). Mais, grâce à ses relations économiques avec le IIIe Reich, la Suisse s’est-elle immensément enrichie entre 1939 et 1945? C’est ce que beaucoup persistent à penser, au point d’aller jusqu’à croire que la prospérité à long terme du pays aurait découlé directement de ses rapports financiers avec les nazis. Or cette thèse doit, elle aussi, être rangée dans la catégorie des mythes éculés.
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