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deux publicités interdites pour “maigreur malsaine” et mannequins jugés trop maigres

deux publicités interdites pour “maigreur malsaine” et mannequins jugés trop maigres

Par Laurent
Fourvière

Publié le – Modifié le

Il y a peu, Zara a vu deux de ses
publicités retirées parce qu’elles mettaient en scène des
mannequins jugés trop maigres.

Dans un monde dans lequel l’image prend énormément de place, il
est important que les publicités soient irréprochables. En effet,
pour attirer l’attention et convaincre le public ciblé, ces
dernières doivent répondre à certaines attentes. Cependant, il
arrive que certaines entreprises ou marques se loupent. Et au lieu
de susciter un intérêt positif, les campagnes suscitent
plutôt la controverse
. Au point de se faire épingler par
les autorités de régulations, les associations de consommateurs ou
encore le public. Généralement, cette sanction survient lorsqu’une
publicité est jugée trompeuse, discriminatoire ou non conforme aux
règles éthiques et légales en vigueur. Et récemment, c’est Zara qui
a dû faire face à ces sanctions.

Deux publicités de Zara
épinglée

La marque de vêtements Zara a récemment dû faire face aux
autorités de régulation britanniques de la publicité. En effet,
après avoir diffusé leur campagne, la marque a été contrainte de
retirer deux de ses publicités. D’après le régulateur, ces
campagnes étaient “irresponsable”
. L’advertising standards
authority (ASA), l’organisme indépendant qui régule la publicité
dans le pays, a estimé que ces publicités mettaient en scène des
mannequins à la “maigreur malsaine”. Ce qui était
inadmissible pour le régulateur. Pour l’organisme, elles “ne
doivent plus apparaître sous la forme qui a fait l’objet de la
plainte
”.

“Une apparence disproportionnée”

La maigreur des mannequins de Zara ne passait absolument pas
pour l’organisme de régulation. Comme le rapporte BBC, l’ASA a
immédiatement réagi en voyant les images des publicités. Notamment
celle sur laquelle on peut voir une jeune femme en chemise oversize
qui laisse apparaître ses “clavicules
saillantes
”. En plus de cela, la position de la
mannequin, “combinée au port haut ample” donne
l’impression que son corps est “très
mince
. Dans l’autre publicité incriminée, on y voit
un modèle portant une robe courte. Une image que l’ASA a pointée du
doigt à cause de l’apparence de cette dernière que le régulateur
jugeait préoccupante. En effet, l’organisme trouve que la
mannequin a un visage “légèrement émacié” et de jambes
particulièrement minces
. Mais ce n’est pas
tout. La structure a également souligné que la posture de ses bras
et de ses coudes qui accentuaient un “aspect disproportionné”,
renforçant l’idée d’une maigreur malsaine.

La marque réagit après la
sanction

Suite à cette sanction de l’ASA, Zara a réagi. Suite aux
remarques de l’organisme,
la marque de vêtements s’est tourné vers ses deux modèles. Et
ce, en leur demandant “un certificat médical attestant
de leur bonne santé
, délivré par des médecins spécialisés
dans le diagnostic des troubles alimentaires
”. Par la suite,
Zara a retiré comme convenu les publicités. Toutefois, la marque a
tenu à souligner qu’elle n’avait reçu aucune plainte
directe
. Mais la marque a également souhaité préciser
qu’aucune image n’avait été modifiée. Du moins, pas au-delà de
modifications très mineures de l’éclairage et des
couleurs
”. Cependant, Zara n’est pas la première marque à voir
ses publicités épinglées. En juillet dernier, la publicité
de la chaîne Marks & Spencer a aussi été interdite
. La
raison ? L’ASA estimait que le modèle semblait “maladivement
maigre
”. Là encore, l’organisme avait souligné la posture et
le choix de tenues qui donnaient davantage l’impression que le
modèle était maigre. La marque Next avait aussi reçu un
avertissement sur une publicité de jeans slims bleus.

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