Dans le Jura, socialistes et verts adoubent leurs candidats au Gouvernement, non sans débat au PS
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Le PS jurassien lance quatre candidats pour l’élection au Gouvernement du 19 octobre, et les Vert·e·s en présentent une.
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Au congrès du PS, des voix se sont élevées pour signaler leurs inquiétudes face à la stratégie retenue, qui pourrait provoquer des tiraillements entre candidats.
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Elles ont appelé à ne pas seulement défendre deux sièges, mais à obtenir une majorité au Gouvernement, D’autres leur ont répondu qu’il ne fallait pas confondre ambition et arrogance.
Toutes les cartes sont sur la table en vue des élections jurassiennes du 19 octobre. Vendredi soir, les membres du parti socialiste et des vert·e·s ont tenu leurs congrès respectifs pour valider leurs candidatures au Gouvernement. Les premiers ont retenu quatre noms: la ministre sortante Rosalie Beuret Siess, accompagnée des députés Sarah Gerster et Raphaël Ciocchi, ainsi que de Valentin Zuber, qui siège à l’exécutif de Moutier. Les seconds lancent une candidature unique avec leur coprésidente et députée suppléante Sonia Burri-Schmassmann. Ce qui fait grimper le nombre de candidats présentés par l’ensemble des partis représentés au gouvernement jurassien à seize.
La stratégie des Vert·e·s était connue: un nom pour tenter de conquérir un siège. Celle des socialistes, qui doivent aussi défendre le siège laissé vacant par Nathalie Barthoulot, suscitait davantage d’interrogations. Allaient-ils lancer deux ou quatre candidats? Le premier scénario offrait davantage de sécurité, mais il aurait contraint le parti à choisir entre Frédéric Ciocchi, son ancien président qui siège depuis trois législatures au Parlement, et Valentin Zuber, dont une élection symboliserait un bras tendu vers Moutier. En ajoutant Sarah Gerster à la liste, le PSJ présente quatre candidats issus d’autant de districts et laisse à ses électeurs la tâche de trancher.