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Cohésion nationale: défendre les langues, avant que les Suisses ne se comprennent plus

La Suisse, un peuple heureux, disait l’intellectuel Denis de Rougemont. Le pays doit sa prospérité à des fondations solides posées à partir de 1848. Saura-t-il perpétuer le miracle helvétique pour les générations à venir? Introspection en cinq temps dans notre série «La Suisse de demain», dont voici le premier épisode

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Au Collège du Passage, en plein cœur de Neuchâtel, la récréation se termine et les enfants envahissent leur salle de classe dans une ambiance de fin d’année scolaire. Ils s’appellent Léon, Mouad, Zadig, Jeanne, Chloé ou encore Amalia et ne sont pas tout à fait des élèves comme les autres car ils suivent la filière «Prima». C’est-à-dire qu’ils accomplissent l’intégralité de leur scolarité en immersion en suivant une partie des branches en allemand.

Aujourd’hui, c’est cours d’histoire, et les élèves de 8e HarmoS vont se pencher sur la Erster Weltrkrieg («Première Guerre mondiale») après avoir visionné une petite vidéo dans laquelle ils présentent la ville de Neuchâtel dans un très bon Hochdeutsch. «On a fini le programme de l’année, alors je leur fais déjà une petite sensibilisation à celui de l’année prochaine», glisse leur enseignante Monia Ragazzi, qui est à elle toute seule une véritable encyclopédie linguistique, maîtrisant l’italien, le français, l’allemand, l’anglais ou encore l’arabe.

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