G-F1D83FRJTE
Trendy Topics

cette soi-disant IA n’en est pas une, elle emploie 700 humains qui répondent en temps réel

cette soi-disant IA n’en est pas une, elle emploie 700 humains qui répondent en temps réel

Par Yvan
Jourdan

Publié le – Modifié le

Selon certaines informations
récentes, une entreprise spécialisée dans l’intelligence
artificielle est au cœur d’un scandale.

Nouveau rebondissement dans l”industrie du numérique. L’IA
connait une avancée spectaculaire depuis ces dernières années.
Cependant, une récente polémique pourrait remettre en question
l’avenir de l’intelligence artificielle. Et pour cause, une startup
britannique serait à l’origine d’une grosse arnaque. Alors que
certaines entreprises avaient recours à l’IA pour résoudre divers
problèmes, celle-ci par contre aurait usé d’une approche différente
au vu et au su de tous.

Le scandale de l’IA mis au
jour

Nombreux sont ceux qui se demandent quelle est la start-up à
l’origine du récent tapage médiatique. En effet, il s’agit tout
simplement de l’entreprise Builder.ai. Il y a encore quelques mois,
elle était chiffrée à 1,5 milliard de dollars. Aujourd’hui, elle
est en passe de passer aux oubliettes. Et pour cause, depuis
environ huit mois, elle employait 700 ingénieurs en Inde qui
codaient en temps réel. Autrement dit, son Intelligence
Artificielle n’était pas à l’origine de son succès. Selon le
fondateur Sachin Dev Duggal, elle devait faciliter la création
d’application. Ce qui devait être réalisé par son assistante
virtuelle “Natasha” s’est finalement transformé en arnaque. Si
Builder.ai se vante des résultats créés par
l’intelligence artificielle, ceux-ci étaient par contre le
travail de 700 codeurs.

Builder.ai mis à nu par l’un de ses
investisseurs

En 2024, le Viola Credit va constater une augmentation des
revenus de l’entreprise à hauteur de 300 %. D’après la start-up,
celle-ci avait un chiffre de 200 millions de revenus prévisionnels.
Une contraction au rapport d’audit qui a révélé un total de 50
millions. Dès lors, le fonds Viola Credit a retiré 30 millions de
dollars des comptes l’entreprise britannique. Rappelons que la
société de crédits israélienne avait fait un investissement d’un
montant total de 50 millions. Depuis l’annonce de cette supercherie
du siècle, Builder.ai fait les gros titres de la presse
internationale. Ainsi, elle laisse place à une pléthore
d’enquêtes.

La start-up au centre
d’une affaire judiciaire

Suite aux récents événements, le montant restant a été gelé par
les autorités en charge de l’affaire. Quant au président nommé en
février 2025, Manpreet Ratia, il a présenté le bilan de mai
dernier. Via LinkedIn, celui-ci a laissé entendre qu’il coopèrera
avec la justice. Selon nos confrères de CNews, la start-up
“spécialisé dans l’IA” fait l’objet d’une procédure
d’insolvabilité. Ainsi, un administrateur a été choisi pour veiller
aux actions mises en place pour assurer le recouvrement. Au pays de
l’oncle Sam, à New-York, les procureurs analysent la situation
financière et aussi, la liste des clients. De quoi constituer un
dossier pour une enquête conduite par les autorités fédérales. De
son côté, Sachin Dev Duggal est soupçonné de blanchiment d’argent
en Inde. Pour l’heure, son entreprise d’IA doit 30 millions à
Microsoft et 85 millions de dollars à Amazon. Un récent coup de
tonnerre qui pourrait donner raison aux
critiques sur l’utilisation de l’IA.

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button