G-F1D83FRJTE
Trendy Topics

Boîtes à colis connectées, nouvel atout des quartiers

Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.

Le ballet incessant des camionnettes chargées de paquets à livrer à toute heure de la journée vous exaspère? Il va pourtant falloir s’y habituer car ce n’est que le début. En 2024, La Poste suisse a traité un total de 180 millions de colis contre 149 millions en 2019. Une évolution qui contraste avec le recul notable du nombre de lettres distribuées qui, quant à lui, a dévissé de 5,5% sur un an pour s’établir à 1,58 milliard (alors qu’une partie contient de la marchandise). Et le constat est le même pour les distributeurs concurrents: DPD Suisse (environ 24 millions de colis par an) ou Planzer (100 000 par jour) observent également une croissance de ces volumes chaque année dans le pays.

Résultat d’une montée en puissance du e-commerce, cette consommation en masse ne s’est pourtant pas accompagnée d’adaptations logistiques. Nos boîtes à lettres et à lait occupent ainsi toujours la même place dans nos halls d’immeuble (puisqu’elles sont obligatoires et prescrites par la loi), ne correspondant plus aux usages actuels. Alors un marché de niche, déjà bien installé en France, émerge doucement dans nos villes romandes. Et ce, sous l’impulsion d’entreprises telles que Paket-Box (présente, entre autres, dans le bâtiment de bureaux transformé en 120 logements à Champel, le au20), eHall SA (au sein de l’écoquartier Osiris d’Echallens) ou encore Wechip (à Vernier, dans le quartier de l’Etang fraîchement érigé).

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button