Quand les glaciers crachent des objets anciens et que des trous s’ouvrent sur des gouffres mortels
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La géologie n’est pas qu’une affaire d’échelle de temps extrêmement longs. Si, effectivement, les plaques terrestres se meuvent à des vitesses imperceptibles (quelques centimètres par an), et les montagnes se forment sur des millions d’années – les Alpes ont commencé à s’ériger au crétacé inférieur, il y a 100 millions d’années –, il existe d’autres phénomènes bien plus rapides.
«Des événements comme un écroulement rocheux, la chute d’une météorite ou l’éruption de volcans, parfois à l’origine d’une extinction de masse, ou encore les mouvements des glaciers ont des temporalités plus courtes, explique Nicolas Kramar, directeur du Musée de la nature de la ville de Sion, lors d’une formation intitulée «Géo-archéo-logique» organisée récemment par l’Académie des sciences naturelles dans la capitale du Valais. D’un point de vue temporel, il ne faut pas séparer histoire naturelle et histoire des civilisations humaines.»
