Visite privée: un souffle bohème sur les rives du Léman
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Sur les rives verdoyantes du lac Léman, dans une commune prisée pour son atmosphère bucolique et son esprit bohème, Lorine Driot a trouvé son havre de paix. Elle s’y est installée avec son mari et leurs deux enfants il y a une douzaine d’années. Nichée au cœur d’un jardin luxuriant, leur maison des années 1920 se dresse fièrement, métamorphosée après une rénovation patiente et minutieuse. Dès l’entrée, le ton est donné: un plafonnier spectaculaire, chiné aux Puces de Saint-Ouen, capte le regard et annonce un univers singulier. Les portes de la véranda, grandes ouvertes en ce matin d’été, laissent entrer une brise légère chargée de parfums végétaux. Ici, la lumière s’impose naturellement, révélant des teintes douces et des matières choisies avec soin.
Construite dans les années 1920, la maison portait les stigmates du temps, mais aussi le charme d’une époque que Lorine et son mari ont souhaité préserver. Les travaux se sont échelonnés par étapes, toujours avec l’idée de respecter l’âme du lieu. «Nous avons privilégié les matériaux naturels, en harmonie avec l’esprit de la maison et la richesse des extérieurs», explique Lorine. Le parquet d’origine, trop abîmé, a été remplacé par un chêne huilé qui apporte chaleur et sobriété. Au rez-de-chaussée, quelques murs ont été supprimés pour ouvrir l’espace et fluidifier la circulation. Salon et salle à manger ne font plus qu’un, dans un grand espace clair et chaleureux.