Rudy Ricciotti, architecte insoumis: «Sans la Suisse, je serais resté un voyou»
Rencontrer Rudy Ricciotti tient de la pérégrination ferroviaire. Pour aller le voir, il faut tout d’abord monter dans un TGV pour Marseille. Comme pour nous préparer à l’interview, à chaque arrêt annoncé par le contrôleur, se trouve un bâtiment de l’architecte. Avignon et l’hôtel de Caumont, une demeure du XVIIIe siècle subtilement réaménagée. Aix-en-Provence, ville du Pavillon noir, construit pour la compagnie de danse d’Angelin Preljocaj, une alliance brute de béton et de verre. Et, Marseille: le Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée), dont le motif en forme de résilles est devenu un geste iconique de l’architecture contemporaine. Le voyage n’est cependant pas encore terminé, il faut encore serpenter à bord d’un train régional le long de la Méditerranée pour rejoindre Cassis, porte d’entrée de la Côte d’Azur.
Sur le quai, Rudy Ricciotti attend, prêt à nous emmener chez lui à toute berzingue. «Je suis trop dangereux pour conduire, je ne fais jamais plus de 30 kilomètres», glissera-t-il un peu plus tard. Une vingtaine de minutes suffisent à nous transporter dans le parc national des Calanques et son décor vertigineux, où la roche calcaire se jette à pic dans la mer.
L’histoire ne s’arrête pas là.
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