« Il vaut mieux voir qu’entendre », dit un vieil adage marocain répété au Sahara occidental. On croirait pourtant à un mirage, au bout de plusieurs heures de route dans le désert, à la vue des chantiers colossaux arrachés au sable dans cette région arrosée à coups de milliards de dirhams. Dans les « provinces du Sud », la ville-caserne de Dakhla se transforme pour accueillir ici un CHU adossé à une faculté de médecine, là des infrastructures d’assainissement et de dessalement. Sa baie est devenue « la Mecque des kitesurfeurs ». L’aménageur, insatiable, a planté en périphérie de la ville une véritable forêt de lampadaires, avec des terrains prêts à lotir. Et pour cause : la région a attiré autour d’elle plus de 80 000 habitants ces dix dernières années, pour atteindre 220 000 âmes.
Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Je m’abonne
