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A Verbier, Bartók bouleverse les pacemakers et les rencontres inédites procurent des syncopes d’extase

C’est un programme particulièrement exigeant musicalement qui s’est donné mardi soir à Verbier dans la Salle des Combins, avec d’entrée de jeu le Concerto pour deux pianos et percussion de Béla Bartók. Connu pour ses rythmes impairs (5/8, 7/8, 9/8) empruntés à la musique traditionnelle hongroise qu’il a collectés sur le terrain, Bartók a déclenché chez une auditrice porteuse d’un pacemaker une sensation de malaise au cœur lié à cette complexité polyrythmique et ses carrures inhabituelles. Heureusement, tout va bien pour cette dame.

Redoutable pièce du répertoire, elle fut écrite à l’origine par Bartók comme une sonate pour deux pianos et percussion (1937) pour l’Orchestre de chambre de Bâle, avant qu’il n’ajoute la partie orchestrale quelques années après. Timbale, grosse caisse, cymbales frappées, cymbale suspendue, tam-tam, triangle et xylophone, c’est ce foisonnement percussif qui caractérise le plus cette œuvre. La musique de Batók est rude, abrasive, faite d’éclats où grondent les timbales et de descentes plus fantomatiques.

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