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A Locarno, un Jackie Chan généreux a expliqué comment il a succédé à Bruce Lee

Une année après avoir accueilli l’icône bollywoodienne Shah Rukh Khan, le Locarno Film Festival a reçu ce week-end un autre acteur qui figure, de par sa popularité sur tous les continents, parmi les plus grandes stars du 7e art: Jackie Chan. Dimanche matin, lors d’une rencontre publique organisée au lendemain de la remise sur la Piazza Grande d’un honorifique «Pardo alla carriera», le natif de Hongkong, 71 ans («et je peux toujours me battre»), est revenu sur quelques moments de sa carrière avec humilité et humour, aux côtés d’un Giona A. Nazzaro heureux comme un gamin d’avoir le privilège de le côtoyer. Le directeur artistique du festival tessinois est un fin connaisseur du cinéma d’action asiatique, il a d’ailleurs cosigné avec Andrea Tagliacozzo l’essai Il cinema di Hongkong – Spade, kung fu, pistole e fantasmi (Le Mani, 1997).

De passage à Lausanne à deux semaines de l’ouverture de la 78e édition, il nous disait pourquoi il considère Jackie Chan comme un génie: «Il est la personne qui a compris qu’entre le cinéma de Buster Keaton, le slapstick de Harold Lloyd, le burlesque de Stan Laurel et le monde des arts martiaux, il y a moins de six degrés de séparation. Influencé par l’opéra chinois et le théâtre, il a défendu l’idée que le kung-fu est une forme de contrôle de l’expression physique, du corps, loin de la tradition hollywoodienne où les combats se résumaient alors à cogner le plus fort possible dans la gueule de quelqu’un. Jackie Chan, c’est la manifestation d’une intelligence cinématographique originale qui a eu une influence majeure sur le cinéma mondial.»

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