à 32 ans, Vianney dit le fond de sa pensée sur Thierry Ardisson

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A 32 ans, Vianney n’a pas hésité à
dire clairement ce qu’il pense de Thierry Ardisson. Et le chanteur
n’y va pas de main morte.

Le monde des médias a été secoué par
la disparition de Thierry Ardisson, survenue le 14 juillet
2025. À 76 ans, l’homme en noir laisse derrière lui une empreinte
indélébile sur le paysage audiovisuel français. Figure
controversée, inventeur d’émissions cultes, il avait toujours
cultivé une image provocatrice.
Thierry Ardisson et ses idées d’émissions toujours plus
choquantes
Car
Thierry Ardisson, c’était aussi un franc-parler acéré, un goût
pour la provocation qui fascinait autant qu’il dérangeait. Son
humour noir, ses questions piquantes, ses émissions inclassables :
il se revendiquait “incontrôlable” et adorait mettre ses invités
face à leurs contradictions. Parmi ses dernières idées chocs :
Hôtel du Temps, une émission diffusée sur
France 3 où il ressuscitait grâce à l’intelligence artificielle des
personnalités disparues pour les interviewer, créant un effet
déroutant et parfois jugé morbide. En effet, certains artistes
n’étaient pas très emballés à l’idée de voir certains chanteurs
ressusciter.
Vianney n’avait pas hésité à tacler lourdement le producteur
Et ce n’est pas Vianney qui dira le contraire : “Ressusciter
un mort par une intelligence artificielle, je trouve ça horrible.
J’ai du respect pour ce qu’il a fait, mais moi, je trouve ça
glauque ! J’hallucine, je suis fasciné… mais c’est glauque.”
Ces mots, le chanteur les a prononcés sur Chante France pour dire
ce qu’il pensait du concept imaginé par Thierry Ardisson. Pour le
chanteur, l’idée de faire parler des disparus grâce à la
technologie dépasse une limite morale. Il reconnaît la créativité
du producteur mais ne peut cacher son malaise profond face à la
démarche. D’ailleurs, Vianney n’a jamais été du genre à tourner
autour du pot. C’est un artiste populaire et il ne cache pas sa
franchise. Alors, l’Hôtel du Temps l’a mis extrêmement mal
à l’aise.
Le chanteur n’avait pas apprécié le côté “glauque” de ce
programme
Cette émission, saluée pour son côté novateur par certains, a
aussi suscité des critiques éthiques, relançant le débat sur
l’usage de l’intelligence artificielle dans le spectacle et le
respect de la mémoire des défunts. Pour le chanteur, cette
fascination pour le morbide n’a rien de glamour ni d’artistique. Il
assume même être “fasciné”, mais dans un sens presque repoussant,
comme on regarde un accident de la route avec un mélange d’horreur
et de curiosité coupable. C’est précisément cette ambiguïté qui le
dérange : le concept même de ramener virtuellement à la vie des
artistes disparus lui paraît contraire à la pudeur qu’on devrait
avoir pour les morts.