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Peut-on encore sauver les grands glaciers de Suisse? Oui, espèrent des glaciologues, mais il faut agir maintenant

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Au col du Jungfraujoch, dans les Alpes bernoises, une vaste étendue de glace recouverte par la neige hivernale s’étend à près de 3500 mètres d’altitude. Le grand glacier d’Aletsch commence ici et se déploie sur plus de 20 kilomètres pour finir en Valais en une impressionnante langue glaciaire. Matthias Huss, glaciologue à l’EPFZ et directeur de Glamos, le réseau des relevés glaciologiques suisse, connaît bien ce glacier: il y monte plusieurs fois par année pour mesurer la profondeur de glace et de neige à différentes altitudes, en particulier sur la place Concordia, au centre du glacier d’Aletsch. En 2022, la couche de glace avait diminué de 6 mètres.

«Nous ne nous attendions pas à de telles pertes en 2022. Et je ne pensais surtout pas que cela pourrait se reproduire en 2023», se rappelle Matthias Huss. Au total, 10% du volume des glaciers suisses a fondu sur ces deux années record à cause du réchauffement climatique en raison des émissions de CO2 dues aux activités humaines. «Depuis 1850, ce sont 1000 petits glaciers qui ont déjà disparu», constatent le glaciologue et deux collègues, à l’occasion d’une conférence de presse, organisée à la station de recherche en haute altitude du Jungfraujoch, ce vendredi, date de la Journée mondiale des glaciers. Depuis l’an 2000, la tendance s’accélère. La perte enregistrée en Suisse s’élève à 40% du volume des glaciers, soit en moyenne 1 mètre de glace par an.

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