Je me disais qu’il fallait être c*n pour aller courir

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Connu pour son rôle emblématique
de Tom Delormes dans la série Camping Paradis, Laurent Ournac
cultive un rapport singulier au sport. Loin d’avoir toujours été un
adepte du dépassement de soi physique, il admet en effet
aujourd’hui un attachement sincère à la course à pied, née d’un
cheminement personnel marqué par des hauts et des bas.

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« Honnêtement, je me disais qu”il fallait être c*n pour
aller courir » a d’entrée confié
Laurent Ournac avec franchise. Longtemps sceptique, il ne
comprenait pas en effet l’engouement de ceux qui arpentaient les
trottoirs ou les sentiers en baskets. A commencer par son collègue
Patrick Guérineau, triathlète aguerri. Le déclic est toutefois
survenu il y a une dizaine d’années, après une opération de sleeve
qui lui a fait perdre beaucoup de poids. Allégé, physiquement et
mentalement, il a ainsi décidé d’enfiler ses baskets presque par
défi… et contre toute attente, le goût lui est finalement
venu : « Ce n’était pas une partie de plaisir au début,
mais j’ai vu qu’on progressait vite. C’est gratifiant, presque
addictif ».
Laurent
Ournac rêve toujours de courir un marathon
Laurent apprécie surtout la liberté qu’offre la course à pied :
courir n’importe où, n’importe quand. L’un de ses souvenirs les
plus marquants reste ainsi une séance le long de l’East River à New
York. Seul avec sa musique et le World Trade Center à l’horizon, il
a goûté un moment de pure déconnexion qui l’a amené à rêver de
grands rendez-vous comme le marathon de Paris ou celui de New York.
Il avait même obtenu un dossard pour le marathon pour tous des JO
de Paris 2024, mais des difficultés familiales ont stoppé sa
préparation : « Je le regrette. Quand j’ai vu les participants
heureux, je me suis dit que j’avais déconné ».
Camping Paradis ce soir sur
TF1
Son rapport au sport reste néanmoins en dents de scie. Enfant
passionné de basket, collectionneur de posters de stars NBA des
années 1990, il s’est peu à peu éloigné de la pratique sportive,
freiné par la prise de poids. Aujourd’hui encore, les
phases de yoyo rendent d’ailleurs sa régularité dans cet exercice
difficile. Mais le rêve d’un marathon avant ses 50 ans reste
vivace. Par ailleurs, s’il n’était pas fan de football à l’origine,
Laurent Ournac est devenu un fervent supporter de l’OM. Il faut
dire que l’ambiance du Vélodrome a conquis celui qui sera dans
Camping Paradis ce soir sur TF1. « Même si je ne comprends pas
tout au jeu, le foot crée des émotions puissantes ».