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 « Cela s’appelle l’Aurore », de Emmanuel Robles

Il y a du Victor Hugo et du Maupassant dans ce mélodrame d’Emmanuel Roblès. On y retrouve le cynique  Javert des « Misérables » dans l’inspecteur Fasaro et aussi l’angoisse du « Horla » dans le docteur Valerio.  Ce dernier, à force de tenter de soulager son entourage, est de plus en plus submergé par l’angoisse. Pourquoi rester dans un petit village de Sardaigne pour soigner les rescapés d’une explosion minière alors que son épouse rêve de rentrer à Naples?  Comment avouer à celle-ci qui revient d’une cure dans les Alpes son amour fou pour sa maîtresse? Enfin comment ne pas protéger le pauvre Sandro du crime d’un patron exécrable commis sous l’emprise de l’alcool après la mort d’une épouse adorée?

C’est alors que l’inspecteur Fasaro va hanter Valerio, le poursuivre par des interrogations pleines de suspicions et de sous-entendus.  Valerio  sent le monde vaciller autour de lui. Il a l’impression que tous les villageois le suspectent, se méfient de lui. Il  perd de son assurance, se laisse mener par des sentiments contraires à la raison, guider par des voix intérieures et toujours ressentir un échec cuisant.  Emmanuel Roblès tient le lecteur en suspens en lui offrant deux lumières, celle de l’aurore pleine de beauté et celle de l’éternelle noirceur des hommes…Mais le docteur Valero pouvait il vraiment aimer les autres sans aimer sa femme ??

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