Amélie Mauresmo (45 ans) “à moitié homme”, cette révélation troublante à son sujet

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Directrice de Roland-Garros,
Amélie Mauresmo avait été victime de lourdes critiques lors de son
coming-out.
La nouvelle édition de Roland-Garros s’est ouverte ce dimanche
25 mai 2025. Durant quinze jours, les meilleurs joueurs mondiaux
vont s’affronter sous la chaleur parisienne. Et le spectacle va
être encore au rendez-vous.
Amélie Mauresmo,
directrice de Roland-Garros
Directrice du Grand Chelem parisien depuis décembre 2021,
Amélie Mauresmo attend toujours ce tournoi avec
beaucoup de ferveur et de stress. L’ancienne championne française
est heureuse de pouvoir compter sur bon nombre de ses équipes pour
pouvoir organiser ce tournoi du grand Chelem dans de bonnes
conditions. “Ce que j’aime le plus, c’est voir un peu tous les
aspects de l’organisation d’un tel événement. J’adore bosser avec
les équipes avec qui je suis en contact. On a travaillé ensemble
tout au long de l’année, donc on est prêts. Un mot, une phrase, un
coup de fil, et ça va vite en fait”, confie-t-elle à
Ouest-France. Si Amélie Mauresmo est concentrée sur le
tournoi, l’ancienne tenniswoman a été confrontée à des moments bien
difficiles. En effet, il y a quelques mois, elle portait
plainte contre son ancienne compagne, Marie-Bénédicte
Hurel, avec qui elle a passé dix ans de sa vie.
Ces horribles remarques dont elle a
été victime à son coming-out
Maman de deux enfants, Amélie Mauresmo évoque du harcèlement
moral dans sa plainte. Au même moment, un documentaire intitulé
Tourbillons, diffusé par le site de l’Equipe, mettait en
avant l’histoire de certaines personnalités française dont
Amélie Mauresmo. Cette dernière revient alors sur
le moment où
son homosexualité a été dévoilée au grand jour. Et certaines
joueuses sont dures envers elle : “Je sais qu’elle est venue
ici, à Melbourne, avec sa petite amie. En fait, elle est à
moitié homme“, déclare la Suissesse Marina Hingins,
lors d’une conférence de presse. Lindsay Davenport précise alors
qu’elle a eu “l’impression de jouer contre un
garçon“.
Ce baiser qui a mis
tout le monde d’accord
Alors qu’elle est l’une des premières à faire son
coming-out, Amélie Mauresmo embrassera sa compagne de l’époque
: “Sylvie ne m’a pas forcée ! J’en avais
envie. Je n’ai pas hésité. C’était un pas difficile à
faire. Je me suis dit : ‘Ça va
être le bordel !’. Et j’ai pensé que cela pouvait aider certaines
personnes, bien que je n’aie aucune envie d’être le porte-parole de
quoi que ce soit. Sauf de la tolérance“, confiait-elle à nos
confrères de Paris Match. “C’est vrai que j’ai poussé un peu
plus. Tout en sachant que si elle n’avait pas pu le faire, elle ne
l’aurait pas fait. Je pensais que ça pouvait lui apporter
quelque chose, même si elle s’exposait plus que moi. On
l’a fait non pas pour se démarquer, des autres, mais pour être
comme les autres.“